Des primes pour les voitures propres
A l’issue du Grenelle de l’environnement, le gouvernement a décidé de favoriser la production et l’achat de produits propres. Dans ce cadre, Jean-Louis Borloo va proposer aujourd’hui à la commission des Finances de l’Assemblée une mesure d’incitation à l’achat de voitures moins polluantes.
Pour rendre la mesure plus efficace, Jean-Louis Borloo a décidé de manier à la fois la carotte et le bâton. Les acheteurs les plus “propres” recevront des primes de la part de l’Etat, pouvant aller jusqu’à 5.000 euros. En revanche, les amateurs de grosses cylindrées, crachant des masses conséquences de CO2, en seront pour leur portefeuille: ils devront payer une taxe allant jusqu’à 2.600 euros.
Autre incitation: une prime de 300 euros pour l’envoi à la casse d’un véhicule de plus de 15 ans. Une prime qui vise à privilégier les véhicules plus récents, souvent moins polluants. Au total, précise-t-on du côté du ministère de l’Environnement, les taxes devraient compenser les primes et l’Etat ne dépensera donc pas d’argent pour cette mesure.
Bonus jusqu’à 5.000 euros / Malus jusqu’à 2.600 euros
Voiture électrique: prime de 5.000 euros
Voiture émettant moins de 100g de CO2 au kilomètre: prime de 1.000 euros
Voiture émettant moins de 120g de CO2 au kilomètre: prime de 700 euros
Voiture émettant moins de 130g de CO2 au kilomètre: prime de 200 euros
Aucune prime ni taxe entre 131g et 160g au kilomètre
Voiture émettant plus de 160g de CO2 au kilomètre: taxe de 200 euros
Voiture émettant plus de 165g de CO2 au kilomètre: taxe de 750 euros
Voiture émettant plus de 200g de CO2 au kilomètre: taxe de 1.600 euros
Voiture émettant plus de 250g de CO2 au kilomètre : taxe de 2.600 euros
Selon le ministère, 25% des véhicules neufs vendus seraient potentiellement concernés par le malus, et 30% par le bonus.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.