Cet article date de plus de treize ans.

Croissance de 0,3% et recul des destructions d’emplois au 3e trimestre

Pour le deuxième trimestre consécutif, l’économie française enregistre une croissance de 0,3%, annonce Christine Lagarde en visite à Singapour. Dans le même temps, les destructions d'emplois se tassent...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

"On réédite le même exploit qu'au deuxième trimestre et cela me confirme dans l'idée que notre économie a vraiment pris le tournant de la reprise", annonce Christine Lagarde. Et "au quatrième trimestre, je pense que l’on sera de nouveau dans le positif, je pense que l’on va bien finir l’année", pronostique la ministre de l’Economie.

Autre signe positif : les destructions d'emplois ont "décéléré" sur la même période, annonce Christine Lagarde. L'économie française n'a en effet détruit "que" 5.500 emplois au troisième trimestre, contre un rythme de plusieurs dizaines de milliers par mois au début de l'année - au total, plus de 270.000 sur les seuls six premiers mois de l'année.
_ C'est surtout l'emploi temporaire qui rebondit (+37.700 postes ou +8,6% au troisième trimestre), ses effectifs restant cependant plus de 20% inférieurs à ce qu'ils étaient fin septembre 2008 (-120.700 postes intérimaires perdus en un an).

Chute du PIB de 2,25% en 2009

"Deux trimestres positifs c'est une tendance forte de redémarrage", se félicite la ministre de l'Economie. Mais en dépit de cette deuxième bouffée d’oxygène consécutive, après la bonne surprise du deuxième trimestre (déjà +0,3%), le gouvernement prévoit une chute du PIB de 2,25% sur l’ensemble de l’année, conséquence de la forte récession de fin 2008-début 2009.

Pour 2010, le Premier ministre François Fillon estime que la croissance pourrait atteindre 1,5%, "l’une des meilleures performances" européennes pour l’an prochain.

Enfin, les prix à la consommation sont restés quasiment stables en octobre par rapport au mois précédent (+0,1%), et la déflation se poursuit sur un an : -0,2%.

Gilles Halais, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.