Referendum grec : l'écrasante majorité veut rester dans l'euro
À la veille du référendum, qui se déroulera dimanche 5 juillet, la Grèce est comme séparée en deux.
Dans les rues d'Athènes, les journaux sont aussi partagés que la population à la veille du référendum prévu dimanche 5 juillet. Pour que les Grecques puissent voter, Girgos Mathioudakis s'affaire. À la mairie c'est le grand organisateur des élections. Et même pour lui qui en est à son 33e scrutin, la mission n'est pas facile. "D'habitude, la procédure nous prend entre 18 et 20 jours. Cette fois, on a eu cinq jours", confie-t-il au micro de France 3.
Athènes est dans l'expectative
Un par un, les employés de mairie emmènent le matériel dans les 871 bureaux de vote de la ville. Ils sont tenus au devoir de réserve, mais le scrutin est dans toutes les têtes. Alors que la campagne s'est jouée sur le sort de la Grèce en Europe, la question posée est très technique. Samedi soir, Athènes est dans l'expectative. Une seule chose est sûre : qu'ils votent "oui" ou "non", l'écrasante majorité des Grecques veut rester dans l'euro.
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