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Sarkozy appelle les Français au "sang-froid" face à la crise

Le chef de l'Etat s'exprimera à la fin du mois face aux Français. Il entend expliquer les réformes prévues, qui seront proposées mercredi aux syndicats. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nicolas Sarkozy s'est rendu, le 15 janvier 2012, à Amboise pour célébrer les 100 ans de la naissance de Michel Debré.  (ALAIN JOCARD / POOL / AFP)

Il s'était jusque là gardé de tout commentaire, laissant cela au Premier ministre et sa garde rapprochée. Deux jours après la perte du AAA français, Nicolas Sarkozy a annoncé dimanche 15 janvier qu'il s'adresserait aux Français "à la fin du mois", sans préciser la forme ni la date exacte de cette intervention. 

Objectif : leur indiquer les réformes qu'il entend mettre en oeuvre "rapidement" pour faire face à la crise. "Je leur dirai les décisions importantes qu'il nous faut prendre sans perdre de temps", a-t-il dit dans un discours prononcé à Amboise pour les 100 ans de la naissance de Michel Debré, le père de la constitution de la Ve République. 

Encaisser le triple A et résister à la crise

Face aux critiques de la gauche, le président de la République a tenté de calmer les esprits, appelant les Français au "sang-froid" dans "l'épreuve" de la crise. 

"La crise peut être surmontée pourvu que nous ayons la volonté collective et la force de réformer notre pays", a ajouté le chef de l'Etat, sans faire aucune allusion à l'abaissement de la note de la France par l'agence Standard & Poor's. 

Réformer rapidement... mais après le sommet social

Le président a préféré mettre l'accent sur la nécessité de réformer le pays. Et le paquet de mesures envisagé par Nicolas Sarkozy est ambitieux : TVA sociale, suppression des 35 heures ou encore taxe financière seront au menu du sommet social de mercredi. 

Nicolas Sarkozy s'est au passage félicité des réformes déjà mises en place, telle celle sur les retraites. "On mesure aujourd'hui ce qu'il en serait advenu si nous n'avions pas mis en oeuvre cette réforme indispensable", a-t-il souligné, saluant le "courage" des Français.

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