Cet article date de plus d'onze ans.

La Redoute, en grande difficulté, va être reprise par ses dirigeants

Kering, le groupe propriétaire, a retenu parmi quatre offres de reprise "un projet industriel de long terme, pertinent et réaliste pour continuer la mutation" de l'entreprise.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des employés de La Redoute manifestent pour protester contre la suppression possible de 700 emplois, le 7 novembre 2013 à Lille (Nord). (DENIS CHARLET / AFP)

Les patrons de La Redoute vont tenter de sauver les meubles. Le groupe Kering, propriétaire de l'entreprise de vente à distance, a indiqué, à l'issue d'un conseil d'administration réuni mercredi 4 décembre, qu'il allait céder l'entreprise à deux de ses dirigeants. Selon Le Figaro, Nathalie Balla, PDG de La Redoute, et Eric Courteille, secrétaire général du pôle vente à distance de Kering, ont acquis l'entreprise pour un euro symbolique. Ils ont indiqué vouloir "minimiser autant que possible les conséquences" de cette reprise sur l'emploi.

Kering a précise avoir retenu parmi les quatre offres de reprise "un projet industriel de long terme, pertinent et réaliste pour continuer la mutation" de La Redoute. Ce projet apparaissait, selon le groupe contrôlé par la famille Pinault, comme le mieux-disant au niveau social, alors que des centaines de suppressions de postes sont attendues dans l'entreprise. La cession devrait être finalisée au premier semestre 2014.

700 salariés menacés

Cette cession s'inscrit dans le cadre du recentrage de Kering, propriétaire de la marque depuis 1994, sur le luxe et l'habillement sportif, jugés plus rentables et plus porteurs à l'international. Le groupe s'est ainsi défait de la Fnac en l'introduisant en Bourse fin juin

Fin octobre, Kering avait laissé entendre que la reprise de La Redoute s'accompagnerait d'au moins 700 suppressions de postes, sur les 3 300 salariés que compte l'enseigne. Afin de rassurer les employés, le propriétaire avait assuré qu'il cofinancerait les investissements nécessaires pour assurer la survie de La Redoute et choisirait l'option la meilleure en termes d'emplois.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.