Grève générale en Grèce, où les retraités sont frappés par de nouvelles mesures d'austérité
Les Grecs sont appelés à se mobiliser mercredi contre les nouvelles mesures d’austérité et une énième réforme des retraites.
Des écoles fermées, des hôpitaux qui fonctionnent avec un personnel d'astreinte et des transports en commun très perturbés : la Grèce est paralysée par une grève générale, mercredi 17 mai.
Les syndicats du public comme du privé protestent contre un énième plan de rigueur qui doit être adopté jeudi au Parlement. Un plan imposé par le FMI et l'UE au gouvernement grec, en échange du versement d'une nouvelle tranche de prêts internationaux dont le pays a besoin pour payer des échéances en juillet.
Deux tiers des retraités grecs touchent moins de 600 euros
L'accord prévoit de réduire les dépenses du pays de l’équivalent de 2% du produit intérieur brut (PIB) entre 2019 et 2020. Il s’agit de réaliser plus de 4,9 milliards d'euros d’économies. Pour y parvenir, le gouvernement prévoit de nouvelles hausses d'impôts et, pour la treizième fois depuis le début de la crise de la dette en 2010, de nouvelles coupes dans les retraites.
En Grèce, deux tiers des pensions s'élèvent à moins de 600 euros par mois et la moitié des ménages survit grâce aux retraites des parents ou des grands-parents.
La dette grecque s'élève à 180% du PIB
Ce nouveau plan de rigueur prévoit en outre d'imposer les plus petites pensions : 360 euros mensuels. Le gouvernement de gauche radicale assure qu'il n'a pas d'autres options s'il veut convaincre les créanciers, FMI et UE, d'alléger la dette grecque, qui représente 180% du PIB. Les ministres des Finances de la zone euro doivent se réunir le 22 mai.
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