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Paris, Berlin, Rome et Madrid s'accordent sur un plan de croissance commun

François Hollande, Angela Merkel, Mario Monti et Mariano Rajoy étaient réunis au cours d'un mini-sommet à Rome vendredi après-midi, en vue du sommet européen des 28 et 29 juin.

Article rédigé par franceinfo
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Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil italien Mario Monti tiennent une conférence de presse à Rome (Italie), le 22 juin 2012. (ALBERTO PIZZOLI / AFP)

Une "feuille de route" commune qui ouvre la voie à un accord plus large au Conseil européen des 28 et 29 juin. Paris, Berlin, Rome et Madrid, les quatre premières économies de la zone euro, se sont accordés sur le principe d'un plan de croissance commun représentant 1% du produit intérieur brut (PIB) européen (soit 120 à 130 milliards d'euros), vendredi 22 juin, au cours d'un mini-sommet à Rome.

Au cours d'une conférence de presse, François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel, le président du Conseil italien Mario Monti et le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy ont également indiqué qu'ils s'étaient accordés sur la nécessité d'une taxe sur les transactions financières.

"Un message de stabilité"

"Nous nous sommes retrouvés sur une vision commune de l'union économique et monétaire, sur une feuille de route qui supposera à chaque étape de l'union - union monétaire, union bancaire - des instruments qui correspondent à cette volonté de travailler ensemble", s'est félicité François Hollande. Le président a réaffirmé qu'il était "contre l'austérité", tout en promettant que la France voulait faire du "sérieux budgétaire". "Nous devons envoyer un message de cohérence et de stabilité, c'est ce que nous faisons", s'est-il réjoui.

"Il faut pas moins d'Europe mais plus d'Europe", a renchéri Angela Merkel, appelant à "donner un signal et nous rapprocher dans une union politique". "Les quatre pays sont d'accord là-dessus", a-t-elle assuré. François Hollande a toutefois posé ses conditions en affirmant qu'il n'y aurait pas de "transfert de souveraineté" à l'UE "s'il n'y a pas d'amélioration de solidarité".

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