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Hollande rencontrera Merkel le 15 mai, jour de son investiture

Après la passation de pouvoirs, il devrait arriver dans l'après-midi à Berlin. Un dîner de travail et une conférence de presse sont au programme de ce voyage, le premier du président Hollande.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des activistes brandissant des portraits d'Angela Merkel et de François Hollande pour réclamer l'introduction d'une taxe sur les transactions financières à Berlin, le 7 mai 2012. (JOHN MACDOUGALL / AFP)

Le jour même de son investiture, François Hollande devrait rencontrer la chancelière allemande, Angela Merkel, selon des sources proches du président nouvellement élu, jeudi 10 mai . Ce dernier devrait arriver mardi 15 mai dans l'après-midi à Berlin, après la passation de pouvoirs prévue le même jour. Un dîner de travail et une conférence de presse sont au programme de ce voyage.

Dans un premier temps, cette visite, la première du président Hollande, avait été envisagée pour le lendemain de sa prise de fonctions, c'est-à-dire le 16 mai. Jour où sera en revanche annoncée la constitution du gouvernement "sans doute en fin de journée", a annoncé Hollande.

Applaudissements au Bundestag

François Hollande, qui doit être investi mardi président de la République française, veut rouvrir les négociations sur le pacte européen de discipline budgétaire pour y ajouter des mesures de croissance. La chancelière a estimé essentiel que chacun accepte l'idée que "la sortie de crise sera un processus long" et qu'elle nécessite de s'attaquer aux problèmes structurels de certains pays européens, comme l'"endettement catastrophique" et le "manque de compétitivité".

Jeudi matin, Angela Merkel a pris à contre-pied François Hollande, sans le nommer, rappelant aux partenaires de l'Allemagne leurs engagements internationaux sur la crise en zone euro et l'Afghanistan. Devant les députés allemands, la chancelière, qui affronte dimanche une élection majeure en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest), l'Etat régional le plus peuplé, s'est montrée de nouveau inflexible sur toute politique de relance en Europe basée sur la dépense publique. "Une croissance à crédit nous ramènerait au début de la crise. Nous ne le voulons pas, nous ne le ferons pas", a-t-elle déclaré, suscitant des applaudissements nourris au Bundestag.

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