La grève générale a commencé à minuit dans la nuit de mardi à mercredi. La Grèce sera quasiment paralysée mercredi, mis à part le trafic aérien. Les syndicats du public comme du privé protestent contre un énième plan de rigueur adopté au Parlement jeudi. Il comprend une treizième amputation sur les pensions de retraite, sans compter les 447 milliards d'euros d'économies dans un pays où le chômage atteint 23%.Macron, l'espoir grecC'est la seule solution, selon le gouvernement de gauche radicale qui considère que c'est avec ces efforts qu'il pourra convaincre les créanciers publics, FMI et UE, d'alléger la dette grecque, qui représente 180% du PIB.Tous les espoirs se tournent vers Emmanuel Macron. Il a expliqué qu'il était en faveur d'une restructuration de la dette grecque. Reste à savoir s'il convaincra l'Allemagne qui refuse de faire un quelconque geste à l'égard de la Grèce.