Agences de notation : "Nous dégrader, ça serait purement de la communication", estime Henry Sterdyniak, co-fondateur des Économistes Atterrés

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Alors que les agences de notation Moody's et Fitch s'apprêtent à rendre leur verdict sur la dette souveraine française, vendredi 26 avril, Henry Sterdyniak, co-fondateur des Économistes Atterrés, et Olivier Redoules, directeur des études de l'institut de conjoncture Rexecode, sont les invités du 11/13 info.
Agences de notation : "Nous dégrader, ça serait purement de la communication", estime Henry Sterdyniak, co-fondateur des Économistes Atterrés Alors que les agences de notation Moody's et Fitch s'apprêtent à rendre leur verdict sur la dette souveraine française, vendredi 26 avril, Henry Sterdyniak, co-fondateur des Économistes Atterrés, et Olivier Redoules, directeur des études de l'institut de conjoncture Rexecode, sont les invités du 11/13 info. (france info)
Article rédigé par franceinfo - J. Baron
France Télévisions
Alors que les agences de notation Moody's et Fitch s'apprêtent à rendre leur verdict sur la dette souveraine française, vendredi 26 avril, Henry Sterdyniak, cofondateur des Économistes Atterrés, et Olivier Redoules, directeur des études de l'institut de conjoncture Rexecode, sont les invités du 11/13 info.

Les agences de notation Moody's et Fitch vont rendre, vendredi 26 avril, leur verdict sur la dette souveraine française. Dans un contexte d'aggravation des finances publiques en 2023, vont-elles dégrader leurs notes ? Pour Henry Sterdyniak, cofondateur des Économistes Atterrés, les agences "savent qu'il n'y a aucun risque que la France fasse faillite". "Nous dégrader, ça serait purement de la communication", estime-t-il dans le 11/13 info. Henry Sterdyniak ajoute cependant que "Moody's peut nous dégrader d'un cran pour marquer le fait que, quand même, on a un peu trop de déficit". "Les marchés ne vont pas s'affoler (...), et puis ça ne change pas la situation. Il faut arbitrer de manière difficile entre le soutien à l'activité et la réduction de la dette", tempère-t-il.

"Le sujet de nos engagements européens"

"Il n'y a pas que les marchés financiers, il y a aussi le sujet de nos engagements européens qui compte", rétorque Olivier Redoules, économiste et directeur des études de l'institut de conjoncture Rexecode, dans le 11/13 info. Il explique que les agences de notation vont voir "comment se situe la France par rapport aux autres pays". "Et là, on est effectivement plutôt du côté des mauvais élèves. On fait partie des trois pays qui ont la dette la plus élevée, derrière l'Italie et la Grèce, et on fait partie des pays qui ont les déficits les plus élevés", illustre Olivier Redoules.


 

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