Colère des agriculteurs : une levée des barrages à contre-cœur
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Après des jours de mobilisation et de blocage, Clément Moret est de retour sur son exploitation. Un soulagement car la période de mise bas de ses chèvres va bientôt commencer. "On est content de regagner nos fermes parce que notre place est là plutôt que sur des barrages sur les autoroutes", a-t-il expliqué. Mais l’éleveur l’affirme, le retour dans les fermes ne signifie pas l’arrêt du mouvement des agriculteurs et il se dit prêt à se faire "entendre à nouveau" si les annonces du gouvernement ne sont pas appliquées. Comme lui, ils sont nombreux à regagner leurs exploitations et lever les barrages.
Des blocages encore actifs
Sur d’autres barrages, les promesses du gouvernement n’ont pas réussi à faire bouger les tracteurs. En Isère, des agriculteurs de la Confédération paysanne, le 4e syndicat agricole, refusent de lever le camp. Ils sont encore une quarantaine sur place et pour eux, c’est tout le modèle agricole français qui est à revoir. Ils envisagent de rester sur place au moins jusqu’à lundi prochain.
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