Colère des agriculteurs : le mouvement gagne du terrain
Ils viennent de passer une quatrième nuit dehors. Au sud de Toulouse (Haute-Garonne), les agriculteurs bloquent toujours l'autoroute A64, lundi 22 janvier. En colère, ils réclament une simplification administrative et une meilleure rémunération. "Aujourd'hui, je suis autour de 700-800 euros par mois. Il y a des mois où je me prélève que 400 euros, il y a des mois où je ne me prélève rien du tout, pour pouvoir payer tous (mes) emprunts", confie Jérémie Roquebert, céréalier à Auterive (Haute-Garonne).
Des normes trop contraignantes
Depuis le début du blocage, une déviation a été mise en place. Pour les automobilistes, le trajet était plus long ce matin, mais certains se disent compréhensifs et soutiennent les agriculteurs. Le mouvement s'est étendu dans la matinée. À Perpignan (Pyrénées Orientales), une centaine d'agriculteurs ont tenté de bloquer l'autoroute. Parmi leurs revendications, figure l'allègement des normes environnementales. Selon eux, l'agriculture française n'est pas assez compétitive par rapport à ses voisins, notamment l'Espagne.
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