Colère des agriculteurs : à Rungis, "il y aura peut-être des contrôles de marchandises", indique le secrétaire général de la Coordination rurale
Le mouvement de contestation des agriculteurs se poursuit, lundi 29 janvier. Pour le moment, l'État laisse les agriculteurs exprimer leur colère, y compris quand ils s'en prennent à des bâtiments publics. Revenant sur l'action des agriculteurs menée devant la préfecture d'Agen (Lot-et-Garonne), Christian Convers, agriculteur et secrétaire général de la Coordination rurale, estime dans le 19/20 info qu'"il n'y a pas eu de destruction massive". "Il y a des agriculteurs qui se pendent régulièrement, donc je préfère en avoir deux ou trois qui nous font des accès de colère, plutôt que de les voir pendus", ajoute-t-il. "Je n'excuse pas s'il y a des débordements, certainement pas. Mais il y a des explications à ça", abonde Christian Convers.
"Le marché de Rungis, c'est un symbole"
La Coordination rurale du Lot-et-Garonne veut bloquer le marché de Rungis (Val-de-Marne). Une trentaine de tracteurs sont partis d'Agen en direction de Rungis dans la matinée. Des blindés de la gendarmerie ont été déployés devant le marché en prévision. "Le marché de Rungis, c'est un symbole", explique le secrétaire général de la Coordination rurale. "Il y aura peut-être des contrôles de marchandises qui arrivent de l'extérieur, puisqu'on sait que bon nombre de marchandises arrivent d'ailleurs. C'est possible que là, il y ait quelques petits débordements" en rapport avec "des marchandises qui arrivent d'ailleurs, qui ne respectent pas forcément nos normes, qui peuvent poser problème", prévient-il.
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