Avec la crise, les Grecs ont vu fondre leurs revenus, alors ils regardent à deux fois avant de dépenser. Effie Chrysochoou a longtemps vécu à Bruxelles, mais l'air du pays lui manquait. Convaincue que son expérience professionnelle allait lui permettre de surmonter la débâcle économique, elle est rentrée. Le choc a été rude : "À la fin du mois, on a 200 ou 300 euros, et on doit payer 700 euros. Comment on trouve ça ?", demande-t-elle. 40 % des jeunes au chômageComme beaucoup, Effie a appris à compter sur elle-même pour s'en sortir. Elle est devenue sa propre patronne. Ses créations, des sacs et des t-shirts, se vendront bientôt sur internet. À Dráma (Grèce), le retour de la croissance depuis un peu plus d'un an ne se fait pas encore vraiment sentir. Le chômage reste encore très élevé, surtout pour les jeunes : 40 % n'ont pas d'emploi. Beaucoup sont partis à l'étranger.