Les négociations en Guyane scrutées de près par la population : "Depuis le matin, dès le réveil, on est connecté"
Les négociations reprennent vendredi en Guyane, sous l'oeil des journalistes mais aussi de la population, branchée sur les médias locaux les réseaux sociaux.
Les négociations reprennent vendredi en Guyane. Les ministres qui devaient partir ce soir ont annoncé qu’ils allaient rester plus longtemps que prévu. Toute la journée, la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts et le ministre de l'Intérieur Mathias Fekl vont étudier les revendications des différents collectifs avant de se prononcer samedi matin.
Ces négociations sont suivies par toute la population, branchée sur les medias locaux et les réseaux sociaux. Radio Péyi est la station qui a rendu les Guyanais insomniaques depuis le début de la crise. Dans les manifestations, sur les barrages ou dans la cour de la préfecture, ses journalistes sont mobilisés jour et nuit.
Derrière le comptoir de son restaurant, Astrid ne lâche pas son smartphone. "Depuis le matin, dès le réveil, on est connecté. On suit avec deux téléphones différents le Facebook Live de Guyane 1ère et le Facebook Live de Radio Péyi", raconte-t-elle.
"Merci à nos radios, à nos journalistes locaux de s’être impliqués autant. Parce que voilà, on est dans l’action, on est dans les négociations, on sait ce qui se passe, ça permet d’être au fait de l’histoire"
Astrid, restauratrice à Cayenneà franceinfo
Jeudi, le collectif des "500 frères" a imposé la présence des médias dans les négociations, une façon de montrer que cette histoire ne s’écrira pas sans les Guyanais.
Devant la Préfecture les 500 frères réclament que la presse assiste à toutes les discussions. Nego suspendues #cayenne pic.twitter.com/lHwlBTPWUc
— Gaële Joly (@joelgaly) 30 mars 2017
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