Guyane : les barrages divisent la population
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La Guyane est toujours mobilisée. Mais après presque trois semaines de grèves, certaines actions commencent à faire grincer des dents au sein de la population.
Des dizaines de ronds-points font toujours office de barrages filtrants en Guyane. Même en pleine nuit, la mobilisation sociale se poursuit dans le département, qui en est à sa troisième semaine de grève générale. La ministre des Outre-Mer, Ericka Bareigts, appelle à la responsabilité collective : "Un durcissement des barrages a été annoncé, ce n’est pas la solution. Les enfants ont besoin de retourner à l’école, dans un environnement apaisé. Les entreprises qui ont perdu beaucoup d’argent doivent reprendre leur activité".
Le tourisme très touché
Depuis le 25 mars et le début du conflit social, une partie de l’économie guyanaise est paralysée. Cet hôtelier assiste, impuissant, aux annulations qui se succèdent dans son établissement. Il estime avoir perdu près de 150 000 euros. "Ce qui est inquiétant, c’est que les gens commencent déjà à annuler pour le mois de mai", déplore-t-il. Sur les réseaux sociaux, une page "Stop aux barrages" vient de voir le jour. En moins de 48 heures, elle a déjà réuni plus de 2 000 personnes.
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