: Vidéo Crise en Guyane : deux commissaires blessés dans des échauffourées entre manifestants et policiers
Des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre vendredi soir, à Cayenne (Guyane). Deux commissaires de police ont été blessés. Le calme est revenu dans la nuit.
Plusieurs fonctionnaires de police, dont deux commissaires, ont été blessés vendredi soir dans des échauffourées avec les manifestants devant la préfecture de Cayenne, en Guyane, a indiqué l’envoyé spécial de franceinfo samedi 8 avril.
Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur, le directeur départemental adjoint de la sécurité publique a notamment été "violemment frappé à la tête, a perdu connaissance et a dû être évacué en urgence vers l'hôpital". Samedi, son état de santé n'inspirait "plus d'inquiétude", a précisé le communiqué.
commissaires de police blessés suite aux violences devant la préfecture de Cayenne #Guyane
— philippe randé (@philippe_rande) 8 avril 2017
Jets de pierres et bombes lacrymogènes
L’affrontement entre les manifestants et les policiers a duré plus de quinze minutes vendredi soir. Des pierres ont été jetées sur la façade de la préfecture, des bombes lacrymogènes ont été lancées dans la foule. Ce sont les premières violences, après trois semaines de mouvement pacifique. "Je suis désolé pour le commissaire, mais je ne regrette rien du tout ! Elles viennent d'où les bombes lacrymogènes envoyées ?", a réagi Mickael Mancée, porte-parole du collectif "Les 500 frères".
Les gendarmes mobiles au moments des heurts avec les manifestants à la @PrefGuyane973 #CriseSociale #Guyane pic.twitter.com/F6kH3vHyZ0
— Gwayana (@gwayana) 8 avril 2017
#Guyane - Les images de @guyane1ere des incidents à la préfecture de Cayenne pic.twitter.com/R8cd034fpt
— La1ere.fr (@la1ere) 7 avril 2017
Retour au calme dans la nuit
Certains manifestants ont voulu entrer dans la préfecture de force, après avoir demandé à y être reçus, ce qui a été refusé. "Les 500 frères" ont annoncé qu’ils restaient dormir et qu'ils allaient s'installer devant la préfecture. Selon notre envoyé spécial, le calme est revenu dans la nuit.
Samedi, le ministre de l'Intérieur Matthias FEKL a condamné "avec la plus grande fermeté les violences commisescontre les forces de l’ordre". Il a également appellé "à l’apaisement et au respect de l’ordre public" alors que, selon lui, "le dialogue a permis de progresser dans la voie de solutions à la crise économique et sociale en Guyane et qu’un dispositif de suivi a été mis en place associant l’ensemble des acteurs".
#Guyane : @MatthiasFekl condamne avec la plus grande fermeté les violences commises hier soir contre les forces de l'ordre pic.twitter.com/FegDcCYJ07
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 8 avril 2017
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