Cet article date de plus de dix ans.

Abattoirs Gad : les salariés de Lampaul-Guimiliau lèvent le blocus

Ils ont obtenu de la direction les engagements écrits de fin de conflit qu'ils réclamaient, soit de meilleures indemnités de licenciement, selon France 3 Bretagne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des employés de Gad SAS votent pour lever ou poursuivre leur blocus sur le site de Lampaul-Guimiliau (Finistère), le 31 octobre 2013. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

"C'est signé. Le conflit s'est terminé ce jeudi soir à 20 heures. L'accès au site est libéré." Les salariés de l'abattoir Gad SAS de Lampaul-Guimiliau (Finistère) ont levé définitivement jeudi 31 octobre leur blocus de ce site voué à la fermeture, a annoncé Olivier Le Bras, délégué central du syndicat FO. Le site finistérien de 850 salariés était bloqué depuis le 11 octobre. Ce jour-là, un plan de continuation de la société d'abattage et de découpe de porcs a été validé, actant ainsi la fermeture du site finistérien et le licenciement des employés.

Les salariés ont décidé de lever leur blocus après avoir obtenu de la direction les engagements écrits de fin de conflit qu'ils réclamaient, soit de meilleures indemnités de licenciement, selon France 3 Bretagne. Les salariés voulaient aussi le paiement des jours des grèves de tous les salariés de Gad SAS pour l'année 2013 et le doublement de l'indemnité légale de licenciement, ainsi qu'une prime en fonction de l'ancienneté, poursuit France 3 Bretagne. Ils ont donc obtenu gain de cause.

Les syndicats avaient cru obtenir ces mesures le 23 octobre, au terme d'une réunion de fin de conflit avec la direction. Cependant, en recevant par la suite le texte du projet d'accord, ils avaient estimé que certains engagements n'avaient pas été tenus. Ils avaient décidé en conséquence de poursuivre leur action de blocage du site, lequel, selon FO, contient "pour 5 millions d'euros de stocks de produits congelés".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.