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Mayotte : "Tout se déroule comme prévu", assure le préfet après le début de la démolition d'un vaste bidonville

Alors qu'elle avait été dans un premier temps suspendue, la justice a décidé la reprise de l’opération "Wuambushu" à Mayotte. Ce lundi, les autorités ont débuté la démolition d'un vaste bidonville dans le quartier de Majicavo, sur la commune de Koungou.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les démolitions ont repris à Mayotte, dans le cadre de l'opération Wuambushu. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

"Tout se déroule comme prévu", a assuré le préfet de Mayotte Thierry Suquet, alors que débute lundi 22 mai la démolition d'un vaste bidonville dans le cadre de l'opération "Wuambushu". "Nous avons attaqué les démolitions, aujourd'hui on doit détruire 162 habitats insalubres", a-t-il précisé, soulignant la mise en place d'un dispositif de sécurité tout autour du secteur de Talus 2.

Mettre fin à l'habitat insalubre

"Le juge a validé à la fois l'insalubrité du secteur sur lequel nous intervenons et le fait que nous avions fait des propositions de relogement à toutes les familles qui y habitaient encore", a indiqué Thierry Suquet, qui insiste sur l'aspect "dangereux pour la vie et la santé humaine" de ces habitats insalubres. 

Cette reprise de l'opération, désormais autorisée par la justice, va se poursuivre sur plusieurs semaines. Sur les différents arrêtés déjà pris et ceux à venir, le préfet annonce "qu'un millier d'habitats insalubres sont identifiés" et seront concernés prochainement par des destructions. "On continuera en 2023, en 2024 : l'objectif, c'est de mettre fin à l'habitat insalubre à Mayotte" et de proposer aux habitants un accès au logement.

Concernant la lutte contre l'immigration illégale, le préfet reconnaît "qu'il y a une part d'évaporation et de gens qui quittent les bidonvilles sans être raccompagnés dans leur pays d'origine". Il rappelle "l'importance" de la destruction d'un bidonville comme Talus 2, qui permet selon lui qu'il n'y ait pas de réinstallation. "Les liaisons maritimes avec les Comores ont repris, les éloignements par voie aérienne se poursuivent", a-t-il conclu soulignant qu'il s'agit "d'un travail de long terme"

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