"Toujours pas de sortie de crise à Mayotte. Les barrages sont maintenus et la grève générale entamée il y a quatre semaines se poursuit. Une décision prise par les manifestants malgré l'accord de principe conclu avec la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Cet accord avait comme base la seule confiance entre l'État, les élus locaux et les leaders du mouvement de contestation", explique le journaliste Hakime Ali Saïd, en duplex depuis Mayotte. Un plan de développement économique et social"Sans écrit, sans engagement financier, les manifestants sur les barrages l'ont tout simplement rejeté. Les Mahorais veulent réellement un plan de développement économique et social de leur île, le département le plus pauvre de France. Résulat : les barrages sont maintenus et la contestation continue", conclut le journaliste.