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Covid-19 : dans les villes, les grands chantiers au ralenti

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Covid-19 : dans les villes, les grands chantiers au ralenti
Covid-19 : dans les villes, les grands chantiers au ralenti Covid-19 : dans les villes, les grands chantiers au ralenti (France 2)
Article rédigé par France 2 - M-C.Delouvrie, A.Guillé-Epée, T.Curtet, D.Breysse, J.Delage, F.Reboul, S.Henry
France Télévisions

La crise et la chute d'activité ont eu pour conséquence de faire baisser les recettes des villes et collectivités locales. Elles ont dû annuler ou reporter de nombreux projets. 

Les travaux d'extension du port de Calais (Pas-de-Calais), la mise en service du métro à Rennes (Ille-et-Vilaine) ou encore la prolongation du tramway à Bordeaux (Gironde) ont tous accumulé plusieurs mois de retard en raison de la crise sanitaire. Le phénomène est encore plus marqué à Toulouse (Haute-Garonne), où la troisième ligne du métro, attendue et promise depuis plusieurs années, accusera au moins trois ans de retard. Sur 27 kilomètres, elle doit traverser la ville pour desservir notamment les sites d'Airbus. "Trois ans encore dans la vue, c'est vraiment dommage pour tout le monde en fait, parce que le quartier se densifie de plus en plus", commente une habitante d'un quartier qui accueillera une future station. 

Pertes de recettes liées au transport et au tourisme 

"Il faut dire la verité aux gens, il y a des conséquences financières dans nos budgets, explique Jean-Luc Moudenc, le maire (LR) de Toulouse. (…) En réalité on a eu dès l'année 2020 des pertes de recettes et des dépenses supplémentaires." Dans la ville, les transports en commun sont financés, pour une petite partie, par les usagers via la billetterie, par la Métropole et surtout par les entreprises, via une taxe mobilité. Les recettes sont en forte baisse à cause du ralentissement économique. En 2020, les entreprises ont perdu deux milliards d'euros. 

L'impact n'est toutefois pas le même partout : 54 euros par habitant pour la métropole toulousaine, contre 23 euros à Strasbourg (Bas-Rhin) et 98 euros à Nice (Alpes-Maritimes). Les disparités s'expliquent surtout par les pertes de recettes liées au transport et au tourisme, qui diffèrent d'une ville à l'autre. 

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