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Consommation : les secrets des calendriers de l’Avent

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Consommation : les secrets des calendriers de l’avent
Article rédigé par France 2 - D. Lachaud, G. Le Goff, A. Fleurent
France Télévisions
À quelques semaines des fêtes, les marques proposent des calendriers de l’Avent à tous les prix. Comment s’y retrouver ? Est-ce rentable ? Explications.

En 2022, plus de dix millions de calendriers de l’Avent ont été vendus en France. Ils sont désormais conçus pour tous les goûts. Il s’agit d’un juteux business pour les marques qui ont flairé le filon de la magie de Noël. En supermarché, le calendrier au chocolat est un indétrônable. Il représente plus de la moitié des ventes. Une association de consommateurs en a décortiqué sept d’entre eux. À chaque fois, la même déception, avec du chocolat en petite quantité et des tarifs élevés. Pour un modèle, il faut compter 54,07 euros le kilo.

Une tradition allemande

Laura Hendrikx, journaliste pour 60 millions de consommateurs, conseille de "regarder le prix au kilo". Selon la marque, le prix est justifié par la présence de "produits exclusifs" et "un assemblage à la main". Du côté des jouets, calendrier ne rime pas toujours avec quantité. Un fabricant de box beauté par abonnement promet des bons plans. La marque vend un calendrier de cosmétiques 69 euros, pour une valeur de 300 euros de produits.Présente sur le plateau du 13 Heures, mardi 28 novembre, la journaliste Dorothée Lachaud explique que la tradition du calendrier de l’Avent "nous vient d’Allemagne". "Au XIXe siècle, les familles protestantes distribuaient des images religieuses aux enfants chaque jour du mois de décembre. (…) Il faut attendre 1958 pour qu’un fabricant de chocolat ait l’idée d’en cacher un dans chacune des 24 petites cases", détaille la journaliste, qui précise que le plus cher du marché est affiché à "2,3 millions d’euros"

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