Dans son institut parisien la Barbière, Sarah Daniel-Hamizi est rassurée : "On est très heureux, les agendas se sont remplis à une vitesse incroyable. Vraiment, ça donne du baume au cœur." À Lille (Nord), la file d’attente est longue à l’ouverture d’un grand magasin. "On vient faire un petit tour, voir les nouvelles collections, se balader", s'enthousiasme la première cliente. Rattraper le retard"Je pense que les clients attendaient ça avec impatience, nous aussi. Ça va être compliqué de récupérer le chiffre d’affaires de novembre, on va voir et on voit déjà ce week-end l’engouement !", s’en réjouit le responsable. "On n'a pas compris pourquoi on ne pouvait pas ouvrir, parce qu’on peut maîtriser le flux et les mesures sanitaires", regrette toutefois la gérante d’un magasin d’arts créatifs. Tous les centres-villes ont désormais changé de visage, comme si la crise sanitaire s’éloignait un peu.