Commerces : la guerre du pain
Face à l’arrivée massive des supérettes et la vente pain toute la semaine, les boulangeries traditionnelles doivent faire preuve d’imagination pour rivaliser avec une nouvelle concurrence.
Autour d’une boulangerie on trouve souvent une, deux… Parfois jusqu’à cinq supérettes. Pour les boulangeries traditionnelles, ces nouveaux concurrents sont un véritable problème. Selon Jean-Yves Boullier, boulanger, les supérettes vendent du pain sept jours sur sept, ce qui est interdit à Paris par un arrêté préfectoral. Pour faire face, il lui faudrait embaucher un salarié supplémentaire, ce qui reviendrait trop cher.
Deux fois plus de supérettes en 10 ans
D’autant que le nombre de ces supérettes a explosé au cours de ces dix dernières années : en 2005, elles étaient 300 à Paris, deux fois plus en 2015. Entre temps, le nombre de boulangeries a quant à lui diminué de 8%. Face aux arguments de cette concurrence, la solution de David Boubay, qui vient de reprendre la dernière boulangerie de son village, réside en une période de soldes le week-end et surtout du pain bio haut-de-gamme. Une niche pour ce David contre Goliath.
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