L'aéroport de Toulouse (Haute-Garonne) ne basculera pas sous pavillon chinois, mais restera bien en majorité français. En 2015, 49.9% de l'aéroport sont cédés à une entreprise chinoise, 40% aux collectivités locales, l'État conserve 10.1%. Aujourd'hui, il refuse de céder ces 10% au groupe de Hong-Kong.Fronde contre la gestion des ChinoisLes élus locaux ont, eux, mené une fronde contre les Chinois, accusés de privilégier la rentabilité immédiate et de piocher dans les réserves financières réalisées par les précédents gestionnaires. Le groupe chinois met en avant son bilan de 9 millions de passagers, le trafic ayant donc augmenté. Selon l'économiste Christopher Dembick, l'État fait preuve de vigilance en empêchant les Chinois d'avoir la majorité. Les collectivités locales sont prêtes à envisager le rachat des parts de l'État s'il décidait de les céder.