Chômage technique chez les constructeurs automobiles français
C'est à partir d'aujourd'hui que toutes les usines françaises Renault vont fermer leurs portes, entre une et deux semaines. La direction du groupe veut réduire la production, pour cette fin d'année, de 20%.
Renault va arrêter Flins (Yvelines), Douai (Nord) et Le Mans (Sarthe) pendant deux semaines, Sandouville (Seine-Maritime), Maubeuge (Nord), Batilly (Meurthe et Moselle) et Cléon (Seine-Maritime) durant une semaine. A l'étranger, la production sera arrêtée entre un et deux jours sur les sites de Bursa (Turquie) et de Novo Mesto (Slovénie). Dix jours de journées non travaillées interviendront d'ici fin décembre à Valladolid (Espagne).
Les salariés ont été invités à poser des jours de repos dans le cadre d'un accord de flexibilité et d'annualisation du temps de travail. Mais dans les usines l'inquiétude est grande.
C’est aujourd’hui aussi le début des vacances forcées pour les salariés de Peugeot -Sochaux. Première des trois semaines d'arrêt de la production avant les congés de Noël. La direction du site stoppe son activité en réponse à l'effondrement des ventes de voitures ce semestre sur le marché européen. Les ouvriers de Peugeot ne perdront pas leur salaire, grâce à un accord sur le temps de travail.
Ces mesures touchent aussi les sous-traitants et les équipementiers. Dans le bassin d'emploi de Châtellerault, dans le Poitou, ils ressentaient déjà des baisses de commandes, mais les difficultés se sont accrues ces derniers jours.
Cécile Mimaut, avec agences
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