Chevalgate : plus de 50% des clients se disent toujours mal informés
Il y a trois ans éclatait le scandale des lasagnes à la viande de cheval. Toutes les gammes de produits étaient concernées, du premier prix à la marque la plus chère, le début d’une crise de confiance sur l’origine des produits. Trois ans après, peu de choses ont changé. Plus d'un acheteur sur deux ne se sent pas mieux informé sur l'origine des viandes. C’est ce qui ressort d’une étude publiée ce mardi par l’association de défense des consommateurs Familles rurales.
Défiance pour les produits à base de viande
C'est particulièrement vrai pour les plats préparés, pour lesquels seuls 9 % des consommateurs estiment connaître l'origine. "Pour autant, quand on leur demande leur premier critère de choix quand ils achètent un produit, c’est de connaître l’origine" , souligne Dominique Marmier, le président de Familles rurales. "Donc là, c’est vraiment paradoxal ." Du coup la défiance serait devenue la règle, avec pour corollaire, le refus d'acheter ces plats en raison d'une trop grande opacité.
L'agroalimentaire rejette la faute sur l'Union européenne
L'agro-alimentaire tricolore ne s'estime pas responsable. C’est à l’Union européenne, dit-elle, d’imposer de nouvelles normes en matière d’étiquetage. Mais si elle le voulait, l’agroalimentaire pourrait d’elle-même développer plus largement des gammes s'inscrivant dans la démarche « viande de France », afin de répondre à l'attente légitime du consommateur : savoir simplement ce que contient son assiette.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.