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Montebourg crée son mouvement, "la Rose et le Réséda"

Arnaud Montebourg a annoncé mardi qu'il lançait un mouvement, "la Rose et le Réséda", nom inspiré d'un poème d'Aragon, et qui s'engagera "pleinement" aux côtés du candidat à l’Élysée François Hollande. Ce mouvement agira en "complémentarité" du PS.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Arnaud Montebourg (AFP)

Arnaud Montebourg a annoncé mardi qu'il lançait un mouvement, "la Rose et le Réséda", nom inspiré d'un poème d'Aragon, et qui s'engagera "pleinement" aux côtés du candidat à l'Élysée François Hollande. Ce mouvement agira en "complémentarité" du PS.

Le troisième homme de la primaire socialiste, Arnaud Montebourg a annoncé, mardi 17 janvier, le lancement de son mouvement, "la Rose et le Réséda", nom inspiré d'un poème d'Aragon. Cette nouvelle formation s'engagera "pleinement" aux côtés de François Hollande, dit-il.

"C'est un mouvement qui va mettre dans le débat public toutes les propositions que nous avons portées pendant la primaire", a expliqué le président du conseil général de Saône-et-Loire sur Europe 1.

Il a assuré qu'il s'agissait là d'une "complémentarité" avec l'action du Parti socialiste. "Le PS a son projet que j'ai approuvé, néanmoins, il est temps de faire avancer les idées", a poursuivi celui qui avait réuni 17% de voix à la primaire de gauche. "Je suis présent aux côtés de François Hollande et nous sommes en communication de confiance parfaite", a assuré le député socialiste.

Les agences de notation qualifiées de"charlatanesques"

Il est revenu sur la perte du AAA en mettant en cause les agences de notation qu'il a qualifiées de "charlatanesques" proposant de les "mettre hors la loi" en France. "Ce ne sont pas des experts, ce sont des gens qui gagnent d'abord de l'argent", a insisté M. Montebourg.

S'inspirant des propos du général de Gaulle, le président de la Saône-et-Loire a regretté que "les politiques de la France se fassent à la corbeille".

Le symbole du PS est la rose et le poing. Le poème d'Aragon, écrit pendant la guerre, qui évoque des résistants fusillés, de droite comme de gauche, commence par ces vers :

"Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats..."

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