Contrats aidés : les maires de France inquiets pour la rentrée scolaire
L'Association des maires de France dénonce la diminution des contrats aidés et demande des "mesures" pour que la rentrée scolaire et les activités périscolaires se déroulent dans de "bonnes conditions".
Les maires interpellent "solennellement" le gouvernement. Dans un communiqué publié lundi 28 août, l'Association des maires de France (AMF) dénonce la diminution des contrats aidés et demande des "mesures" pour que la rentrée scolaire et les activités périscolaires se déroulent dans de "bonnes conditions".
Au nombre de 459 000 en 2016, ces contrats aidés font l'objet d'une enveloppe de seulement 310 000 en 2017 et une nouvelle baisse est prévue en 2018. Le gouvernement se justifie en affirmant que ces contrats subventionnés par l'Etat sont "précaires, souvent à temps partiel" et ne peuvent être "l'instrument majeur de la politique de l'emploi".
Comme de nombreuses associations et collectivités locales qui protestent depuis quelques jours contre la diminution de ce dispositif aidé financièrement par l'Etat, qui permet l'embauche de chômeurs, l'AMF dénonce cette baisse "sans préavis" des emplois aidés.
"Les conséquences pourraient s'avérer désastreuses"
"Depuis, de très nombreuses remontées du terrain (communes et associations départementales de maires) confirment ces inquiétudes et font état de pratiques inacceptables et d'une absence totale de concertation et d'information préalable des élus, et cela moins d'un mois avant la rentrée scolaire", souligne l'AMF.
"Les conséquences d'une telle situation pourraient s'avérer désastreuses pour la gestion quotidienne des services publics et, en particulier, dans l'immédiat, pour le bon déroulement de la rentrée scolaire", poursuit le communiqué l'AMF. "Même si les contrats aidés ne sont qu'une réponse partielle et perfectible au problème du chômage, l'AMF dénonce une approche strictement comptable et demande solennellement au gouvernement de prendre toutes les mesures adéquates pour que la rentrée scolaire et les activités périscolaires puissent être assurées dans de bonnes conditions dans toutes les communes de France".
"Plus généralement", l'AMF "demande au gouvernement de mettre en place une véritable concertation avec tous les partenaires avant toute décision sur un nouveau dispositif d'insertion".
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