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Automobiles : PSA et Renault consolident à l’export, s’essoufflent en France

Malgré des ventes en forte baisse sur des marchés européen et français en berne - à cause notamment de la fin de la prime à la casse - les deux plus gros constructeurs automobiles français s’en sortent grâce à des exportations hors Europe qui s’envolent, en Asie, en Amérique et en Russie.
Article rédigé par franceinfo
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Au lendemain de Renault, PSA Peugeot-Citroën présente des résultats semestriels en demi-teinte avec des ventes quasi stables sur le premier semestre de l’année. Au total, le deuxième constructeur automobile européen a vendu un peu plus de 1,8 millions de voitures au premier semestre, soit une progression de 0,2%.

En Europe, les ventes de Peugeot et Citroën sont en repli de 5,3%, plombées par une chute de 25% en Espagne et de 12% en Italie. En France, marché traditionnellement porteur pour les deux marques, la fin de la prime à la casse a donné un coup de frein au marché, qui ne progresse plus que de 2%.
_ PSA Peugeot-Citroën maintient la tête hors de l’eau grâce aux exportations en dehors de l’Europe, qui représentent 38% des ventes. Les marchés chinois (+10,2%) et latino-américain (+21,7%) progressent fortement, et le marché russe s’envole : +65,5%.

Premier semestre historique pour Renault

Même constat pour Renault, qui a publié ses chiffres lundi.
_ Les ventes à l’international (hors Europe) représentent près de 40% du marché pour la marque au losange, avec une progression de 20% à plus de 500.000 véhicules, grâce notamment aux marchés brésilien et russe. Pour les prochaines années, Renault mise beaucoup sur le marché indien sur lequel la marque fait son retour.

Renault a connu un premier semestre historique avec près de 1,4 million de véhicules vendus, malgré ses déboires en France et en Europe, où les ventes du groupe se sont effondrées respectivement de 9,9 et 7,4%. En cause : des problèmes d’approvisionnement sur un moteur diesel dont la demande avait été sous-estimée, et la suppression d’une prime de l’Etat sur les véhicules GPL, qui profitait beaucoup à Dacia, la marque low cost du groupe.

Gilles Halais, avec agences

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