Volkswagen : la chute en enfer se poursuit
Le groupe Volkswagen a non seulement triché sur l'émission de particules fines, mais aussi sur celles de CO2. Explications.
Hier, mardi 3 novembre, Volkswagen a reconnu une nouvelle manipulation. Les taux d'émission de CO2 de 800 000 véhicules ont été sciemment sous-estimés. Des diesels, mais aussi des voitures essence. Le groupe chiffre lui-même le risque financier : deux milliards d'euros. La veille, le lundi 2 novembre, c'est l'agence américaine de protection de l'environnement qui lance une nouvelle accusation.
Les ventes résistent
Dans son viseur, les marques Porsche et Audi du groupe. Les modèles les plus luxueux, comme la Porsche Cayenne ou l'Audi A8, seraient aussi équipés d'un moteur truqué. L'entreprise allemande dément, mais retire aussitôt de la vente les modèles incriminés. Problème, après la démission du PDG de Volkswagen en septembre, c'est à Mathias Müller que le groupe avait confié la lourde tâche de redresser la barre. Il était alors le patron de Porsche. "Monsieur Müller a déjà perdu tout son crédit", remarque Ferdinand Dude, expert allemand de l'industrie automobile, au micro de France 2. Seule consolation depuis le 18 septembre, les ventes de voitures du groupe Volksawagen semblent plutôt résister, mais cela ne suffit pas pour l'heure à redorer son blason.
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