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Emissions polluantes : l'Union européenne ouvre une enquête contre BMW, Daimler et Volkswagen

L'Union européenne ouvre une enquête, mardi 18 septembre, contre ces constructeurs automobiles allemands, soupçonnés de s'être entendus pour éviter de se faire concurrence sur les technologies visant à réduire les émissions polluantes. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le logo de Volkswagen, sur une voiture de la marque en Allemagne, le 14 juin 2018. (HAUKE-CHRISTIAN DITTRICH / DPA)

Trois ans après le scandale du "dieselgate", qui avait touché la marque Volkswagen en septembre 2015, une nouvelle affaire inquiète l'Union européenne. En été 2017, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel avait révélé que les constructeurs automobiles BMW, Daimler, Volkswagen, Audi et Porsche (filiales de Volkswagen) se seraient entendus pour éviter de se faire concurrence sur les technologies réduisant les émissions polluantes. 

A la suite de ces révélations, la Commission européenne avait annoncé, en octobre 2017, avoir effectué des inspections concernant ces cinq marques. Concrètement, la Commission veut désormais savoir si ces constructeurs se sont réellement entendus "en secret" pour éviter toute concurrence sur le développement de technologies innovantes, permettant de limiter les émissions nocives des gaz d'échappement des voitures. 

Une collusion encore non vérifiée

"Si elle est avérée, cette collusion a peut-être privé les consommateurs de la possibilité d'acheter des voitures moins polluantes, alors que la technologie était à la disposition des constructeurs", a déclaré la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager. Pour l'instant, Volskwagen, BMW et Daimler ont assuré auprès de l'AFP "coopérer avec les autorités". 

Le fabriquant Daimler a été le premier à avouer l'existence de cette entente entre les constructeurs allemands, afin de bénéficier de la clémence des autorités de la concurrence. La marque a ainsi demandé à être entendue en tant que "témoin principal" du groupe, précise l'AFP. A ce stade, l'exécutif européen dit "ne pas disposer d'éléments suffisants indiquant que ces discussions constituaient un comportement anticoncurrentiel." 

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