DieselGate : PSA à son tour épinglé
Après Volkswagen, Renault et Fiat, Peugeot Citroën est à son tour pris dans la tourmente du DieselGate. Le groupe français est soupçonné d’avoir fraudé pour minimiser la pollution de ses moteurs.
Jean-Martin Folz, Christian Streiff et Philippe Varin sont trois anciens dirigeants de PSA, et ils sont mis en cause dans le DieselGate. Selon le journal Le Monde, la répression des fraudes a transmis à la justice un rapport accablant pour le groupe français. PSA aurait intégré un dispositif sur ses moteurs pour réduire les émissions d’un gaz toxique appelé Nox, lors des tests antipollution.
Un malentendu selon PSA
Ce vendredi soir, le groupe français nie toute tricherie et évoque un malentendu. "Nous adaptons les réglages en fonction de l’usage de nos clients. Mais évidemment, nous respectons complètement la règlementation. Je pense qu’il y a une incompréhension des autorités administratives", explique Gilles Le Borgne, directeur recherche et développement de PSA. En France, 1,9 million de voitures seraient concernées.
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