Renault : l'État peut-il faire pression sur le constructeur ?
Alors que le groupe automobile va bénéficier d'une aide financière du gouvernement et envisagerait la fermeture de plusieurs sites, la classe politique exhorte l'exécutif à conditionner ce prêt.
Après Air France, Renault ? Au plus fort de la période de confinement, le groupe d'aviation avait pu bénéficier d'un prêt historique de la part de l'État, conditionné à des ambitions environnementales. La France détient 15% dans le constructeur automobile. En conséquence, la classe politique demande à l'exécutif de faire pression sur l'entreprise mercredi 20 mai, alors que le groupe pourrait fermer plusieurs sites en France.
Édouard Philippe sera "intransigeant"
Au Sénat, le Premier ministre a déclaré qu'il serait intransigeant. "Nous serons extrêmement attachés, intransigeants même, je dirais, à la préservation des sites France. Renault est une entreprise mondiale, c'est vrai, mais sa marque française est évidente. Donc nous serons extrêmement exigeants sur ce point", a indiqué Édouard Philippe. Pour le moment, le prêt de 5 milliards d'euros prévu n'est garanti qu'à la seule condition que le groupe ne verse pas de dividende à ses actionnaires.
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