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PSA : Philippe Varin refuse de s'apitoyer sur les pertes et développe sa stratégie

Le premier constructeur français PSA Peugeot Citroën annonce des pertes record pour 2012 : cinq milliards d'euros au total. PSA compte sur son plan de restructuration en cours, mais aussi sur son alliance avec l'Américain General Motors, pour rebondir. Le groupe a présenté les grandes lignes de sa stratégie pour "rebondir" ce mercredi.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Le président du
directoire de PSA Philippe Varin a présenté les grands objectifs stratégiques
du groupe basés sur l'internationalisation des ventes et sur une montée en
gamme. "Nous avons pris des mesures difficiles, des mesures exigeantes",
a-t-il souligné.

"Pour faire face à
un environnement dégradé tous les engagements que nous avons pris ont été
respectés : qu'il s'agisse de notre programme de réduction des coûts, de non
cession d'actifs, des niveaux de stocks, qu'il s'agisse de la restructuration
sociale qui est en cours, ou de l'alliance avec General Motors, en 2012 nous
avons posé les fondations pour notre rebond"
, a expliqué Philippe Varin
précisant qu'il avait "confiance dans le redressement du groupe" .

Le président a donc
présenté son choix : développer sa stratégie pour redresser la barre plutôt que
de "s'apitoyer" sur les résultats catastrophiques de 2012. Avec pour
principal objectif un meilleur positionnement de chaque marque.

A Citroën, une image de
voiture économique. Mais hors de question pour Philippe Varin de prononcer le
terme "low cost". Car la nouvelle Citroën ne sera pas moins chère à
l'achat, juste à l'usage. Peugeot de son côté représentera la puissance des
voitures sportives, l'image du luxe à la française.

Philippe Varin compte
également poursuivre sa politique de réduction des coûts. Il mise pour cela sur
l'alliance avec General Motors et les restructurations en France. Le plan
social de 8.000 suppressions de postes
permettra au groupe d'économiser 600
millions d'euros par an précise le président du directoire de PSA. Le crédit
d'impôts et compétitivité emploi devrait faire économiser à PSA 100 millions
d'euros selon Philippe Varin. Les accords de flexibilités qui devraient être
adoptés par le Parlement dans les prochains mois sont également très attendus par le groupe : ils
pourraient représenter 100 millions supplémentaires d'économies pour PSA.

 

 

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