PSA : la renaissance du géant automobile français
Il y a plus de quatre ans, le groupe était au bord du gouffre. Aujourd'hui, les efforts ont payé, la direction annonce des profits en forte hausse et une prime exceptionnelle pour les salariés.
Toutes les caméras sont fixes sur lui, l'homme qui a redressé l'entreprise PSA. Carlos Tavares, le président du groupe automobile, est fier d'annoncer ce jeudi 23 février un bénéfice net de plus de deux milliards, en hausse de 79% sur un an. Avec plus de trois millions de véhicules vendus en 2016, soit une augmentation de 5,8%. "Nous avons maintenant chez PSA une situation qui est saine, une entreprise qui est robuste", assure Carlos Tavares.
Prime d'intéressement de 2 000 euros par salarié
Et pourtant il y a encore quatre ans, l'entreprise était au bord de la faillite. Effondrement des ventes, lignes de production à l'arrêt, chômage partiel, puis finalement la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) avec ses 3 000 salariés. Au total, 17 000 suppressions de postes dans le groupe en quatre ans et deux accords de compétitivité signés pour plus de flexibilité. Résultat : le groupe vient d'annoncer une prime d'intéressement de 2 000 euros par salarié. Une bonne santé retrouvée qui permet d'envisager le rachat de la marque allemande Opel.
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