Passage du périphérique parisien à 50 km/h : "Pas question de revenir en arrière", assure l'adjoint chargé aux mobilités David Belliard

"Le 10 octobre, l'intégralité du périphérique sera donc à 50 km/h", confirme l'élu mardi sur franceinfo, alors que la vitesse est limitée à cette vitesse sur un tronçon du périphérique dès mardi.
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Un panneau de limitation à 50 km/h est installé sur le périphérique de Paris, le 30 septembre 2024. (THOMAS SAMSON / AFP)

"Pas question de revenir en arrière", a assuré mardi 1er octobre sur franceinfo l'adjoint aux mobilités à la mairie de Paris, David Belliard, alors que la vitesse maximale passe désormais à 50 km/h ce même jour sur une partie du périphérique parisien, l'un des axes les plus fréquentés de France. La limitation à 50 km/h, au lieu des 70 km/h en vigueur depuis dix ans, doit s'appliquer d'abord sur un tronçon du périphérique, entre la porte des Lilas (nord-est) et la porte d'Orléans (sud), avant d'être généralisée le 10 octobre à l'ensemble du périphérique. 

"Le 10 octobre, l'intégralité du périphérique sera donc à 50 km/h", confirme l'élu. Dans un premier temps, les radars, dont la préfecture de police a la charge, doivent rester paramétrés à 70 km/h. Mais, "le 10 octobre, l'intégralité de l'axe sera à 50 km/h et donc il appartiendra à la préfecture de police, puisque c'est son rôle, de garantir le respect de la règle et de la loi et donc de passer ces radars à 50 km/h", a précisé David Belliard.

Réduire le bruit et la pollution de l'air

Pour l'adjoint à la mairie de Paris, l'objectif principal est de réduire les nuisances sonores et la pollution de l'air. "La nuit, le gain en termes de bruit va être extrêmement important" pour les 500 000 riverains de la ceinture, a déclaré David Belliard. "En diminuant la vitesse, on améliore encore, on amplifie la qualité et on permet à plein de gens d'obtenir, de garantir d'une certaine manière le droit au sommeil", a-t-il ajouté. Si en termes de pollution sonore, l'association Bruitparif y voit un gain "non négligeable" de deux à trois décibels, l'impact de la mesure sur la qualité de l'air est plus discuté.

"On est engagés dans une transformation du périphérique", a expliqué l'élu écologiste, pour qui "une autoroute urbaine de ce type-là n'a plus de sens aujourd'hui". "On a un projet de pérennisation de la voie des Jeux olympiques pour en faire une voie dédiée au covoiturage (…) que nous allons réaliser", a affirmé David Belliard.

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