La sécurité dans les tunnels pointée du doigt
Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a annoncé le lancement d'une campagne de vérification des équipements de sécurité.
Des issues de secours verrouillées, des bornes d'appels sur lesquelles personne ne répond... Près de quinze ans après l'incendie meurtrier du tunnel du Mont-Blanc, et malgré des travaux de remise aux normes de plus de deux milliards d'euros, les tunnels restent dangereux. C'est le constat inquiétant établi par le magazine Auto Plus, vendredi 17 janvier.
L'hebdomadaire a enquêté sur la sécurité dans 20 tunnels urbains très fréquentés de plus de 800 mètres de long. Bilan : les équipements de sécurité ne sont pas toujours opérationnels. En cas de panne ou de feu, "certains résultats" sont même "accablants". Ainsi, dans un tunnel sur cinq, les issues de secours sont "abandonnées, condamnées, plongées dans le noir, verrouillées". "L'absence d'une bande d'arrêt d'urgence et/ou d'un vrai trottoir a été constatée dans le tiers des édifices." Et, concernant les bornes orange d'appels SOS, "la moitié des bornes que nous avons voulu utiliser n'ont pas permis de communication. Défaut d'alimentation électrique, personne ne décroche, micro défectueux, etc.", écrit encore le magazine.
Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a aussitôt réagi à cet article. Il a annoncé le lancement d'une campagne de vérification des équipements de sécurité des tunnels et demandé à ses services "de s'assurer dans les plus brefs délais du bon fonctionnement des dispositifs de sécurité des tunnels".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.