Les distributeurs autorisés à vendre le carburant "à perte" pendant "quelques mois", annonce Elisabeth Borne
Dans une interview au Parisien datée du samedi 16 septembre, la Première ministre annonce "qu’à titre exceptionnel (...) et sur une période limitée de quelques mois", les enseignes de la grande distribution pourront vendre à perte le carburant, alors que la loi le leur interdit depuis 1963. L'objectif affiché est de "baisser davantage les prix". "Avec cette mesure inédite, nous aurons des résultats tangibles pour les Français, sans subventionner le carburant. Le pouvoir d’achat, c’est notre combat", assure Elisabeth Borne.
La cheffe du gouvernement a en revanche écarté toute idée de baisse des taxes à la pompe. "Chacun prend sa part. C’est normal de mettre à contribution les gros industriels. La responsabilité de l’État, c’est aussi de baisser son déficit et sa dette", justifie-t-elle.
Face aux prix de l'essence et du gasoil qui frôlent les 2 euros le litre à la pompe, TotalEnergies et plusieurs grandes chaînes de supermarchés avaient annoncé des remises sur le prix des carburants. TotalEnergies, qui gère le tiers des stations-service en France, avait assuré qu'il prolongerait au-delà de la fin d'année 2023 le plafonnement à 1,99 euro par litre du prix de l'essence et du diesel dans ses 3 400 stations, "tant que les prix resteront élevés".
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