Les voitures diesel d'occasion se vendent plus lentement et perdent de la valeur. C'est ce que prouve une étude réalisée par une start-up spécialisée dans la vente de voitures d'occasion révélée dans Le Parisien ce lundi 6 novembre. Jusqu'à présent, le diesel se revendait plus cher que l'essence. Mais aujourd'hui, une version essence peut se négocier 2 000 euros de plus en moyenne que le diesel.Mauvaise affaire à la reventeCe désamour s'explique d'abord par le classement par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) des gaz d'échappement comme cancérigènes et le scandale du dieselgate il y a trois ans. Dans un marché de l'occasion où s'échangent six millions de véhicules, les conséquences sont redoutables. Comme dans un krach immobilier, les particuliers risquent de perdre beaucoup d'argent.