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Le patron de Renault "pas favorable" à une hausse des taxes sur le diesel

"Les gouvernements ont des déficits et doivent trouver de l'argent, et ils regardent la moindre opportunité de le faire", a déclaré Carlos Ghosn.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Carlos Ghosn, PDG de Renault, répond à des journalistes, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 14 février 2013. (ERIC PIERMONT / AFP)

Alors qu'une éventuelle hausse de la taxation du diesel divise le gouvernement, le PDG de Renault est monté au créneau, lundi 4 mars, pour défendre ce carburant. "Au moment où l'Europe s'enfonce dans une crise, est-ce vraiment le moment de réduire la compétitivité du diesel en changeant les règles ?", s'est interrogé Carlos Ghosn, à Genève (Suisse), à la veille de l'ouverture à la presse du Salon automobile. "Les gouvernements ont des déficits et doivent trouver de l'argent, et ils regardent la moindre opportunité de le faire."

"Nous n'y sommes pas favorables, mais au final, ce sera aux gouvernements de trancher", a concédé le numéro un du constructeur français, qui dirige aussi le japonais Nissan.

Le dirigeant a également répondu à la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, qui a affirmé que le diesel était responsable de la mort de 40 000 personnes par an. "Il est faux de dire que le diesel est mauvais pour la santé", a-t-il déclaré, soulignant que les moteurs récents répondaient à des normes très strictes. "Si vous prenez les diesels d'il y a dix ans, c'est une autre histoire", a-t-il néanmoins reconnu.

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