Fin des voitures essence et diesel : est-ce vraiment réaliste?
Le ministre de la transition écologique a présenté ce jeudi 6 juillet son "plan climat", qui prévoit notamment "la fin de la vente des voitures à essence et diesel d'ici à 2040. Est-ce réaliste?
Les voitures essence ou diesel dominent encore largement le marché automobile français. Alors la fin de leur vente d'ici 2040, comme le veut le gouvernement, est-elle réaliste? Ce serait une révolution reconnait Nicolas Hulot, car les Français achètent encore massivement des voitures thermiques. Sur plus d'un million de voitures vendues au premier semestre, 47,9% sont équipées d'un moteur diesel, 47,4% d'un moteur essence, et seules 3,5% sont munies d'un moteur hybride. Enfin, la part de marché des voitures 100% électriques ne représente que 1,2% des ventes.
Bonus de 6 000 euros
Un marché qui n'en est encore qu'à ses débuts. Les constructeurs français assurent qu'ils seront prêts en 2040. Mais imposer l'électrique, est-ce synonyme de voitures plus chères? Pour doper les ventes, l'État accorde un bonus de 6 000 euros. Mais même une fois ce bonus déduit, le prix d'achat reste plus élevé que pour une voiture classique : à partir de 17 000 euros pour une petite électrique deux places, 19 000 euros minimums pour une citadine, et 24 000 euros pour la première berline haut de gamme.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.