Dieselgate : la répression des fraudes soupçonne une "stratégie frauduleuse", PSA dément
Alors qu'une enquête est ouverte, le constructeur français "dément toute stratégie frauduleuse".
Le groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS) a-t-il triché sur les émissions polluantes de ses moteurs diesel ? Les services de répression des fraudes soupçonnent une "stratégie frauduleuse" de la part du constructeur français pour faire passer les tests antipollution à ses moteurs diesel, indique vendredi 8 septembre Le Monde. "PSA dément toute stratégie frauduleuse et réaffirme avec force la pertinence de ses choix technologiques", a réagi la société dans un communiqué.
Une affaire qui rappelle Volkswagen
Le rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes constitue l'une des bases de l'ouverture par le parquet de Paris d'une information judiciaire le 7 avril contre PSA. Selon la DGCCRF citée par Le Monde, quelque 1,9 million de véhicules diesel de génération 5 (norme en vigueur jusqu'en 2015), "dont le moteur fonctionne selon les stratégies frauduleuses", ont été vendus par PSA entre septembre 2009 et septembre 2015 en France.
Les juges d'instruction enquêtent sur des faits présumés de "tromperie sur la qualité substantielle et les contrôles effectués avec cette circonstance que les faits ont eu pour conséquence de rendre les marchandises dangereuses pour la santé de l'homme ou de l'animal". Cette enquête était venue s'ajouter à trois autres en France visant, pour des faits similaires, l'Allemand Volkswagen, le Français Renault et l'Italo-Américain Fiat-Chrysler.
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