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Agression de professeurs, mutuelles santé et coût du diesel : Griveaux tape du poing

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4V Griveaux
4V Griveaux 4V Griveaux (France 3)
Article rédigé par France 2
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Porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux est l'invité des "4 Vérités" de France 2 mardi 23 octobre.

"C'est important que les enseignants puissent dire les choses", a estimé Benjamin Griveaux dans "Les 4 Vérités" mardi 23 octobre. Après qu'une professeure a été braquée par un lycéen avec une arme factice, des centaines de témoignages de professeurs agressés ont déferlé sur les réseaux sociaux.

Le porte-parole du gouvernement a proposé d'exclure "le délinquant de l'école, de le juger, de le mettre dans un centre éducatif fermé avec un encadrement spécial. Il n'a pas vocation à rester à l'école tant que ces problèmes des comportements ne sont pas réglés parce qu'ils empêchent les autres de travailler".

Une étude montre que les mutuelles santé pourraient élever leurs tarifs de 6,8% sur trois ans. "Elles ont pris l'engagement devant l'Etat de ne pas les augmenter. Il n'est pas question que les mutuelles se refassent la cerise sur le dos des Français. Je leur demande de tenir leur engagement", a prévenu le secrétaire d'État.

"Les Français sont aussi responsables"

Le prix du litre de gasoil, aujourd'hui à 1,53 euro le litre, "a augmenté de 25% en deux ans". "Je sais que c'est beaucoup", a-t-il reconnu.

"On ne peut pas avoir dans notre pays un combat sincère pour l'écologie, contre le réchauffement climatique, et dire : on ne change rien à nos comportements. Les Français sont aussi responsables : quand on a aimé Nicolas Hulot, on assume d'avoir une fiscalité comportementale", a déclaré Benjamin Griveaux.

Il a rappelé que la hausse du prix du diesel faisait partie du programme du candidat Macron pendant la campagne pour la présidentielle et a fait valoir que si le gouvernement procède à un "alignement" du prix du diesel sur celui de l'essence, il met aussi "en face la prime à la conversion" des véhicules, pouvant aller "jusqu'à 2 000 euros par véhicule".

"L'État n'a jamais fait autant", s'est-il défendu, en soulignant que "200 000 primes" à la conversion seront versées en 2018, soit "le double" de ce qui était prévu.

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