Renault : "L’usine de Maubeuge ne fermera pas", clame son PDG
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et le PDG de Renault Jean-Dominique Senard ont tenté de calmer la colère des salariés de Renault dimanche 31 mai.
L’avenir de Renault se lit en pointillés. 8 000 employés ont défilé samedi 30 mai à Maubeuge (Nord) pour dénoncer le plan de plus de deux milliards d’euros annoncé par le groupe automobile français. Il prévoit notamment 4 600 suppressions d’emplois en France et 10 000 dans le monde. Jean-Dominique Senard a assuré dimanche matin qu'il n'avait "aucune intention de fermer l’usine de Maubeuge". "Je vous assure, je ne l'ai jamais dit et je ne l'ai même pas pensé d'ailleurs", a affirmé le PDG de Renault.
Des syndicat reçus mardi par Le Maire
Le gouvernement a tenté également d’apaiser les esprits. Emmanuel Macron a pris une enveloppe de huit milliards d’euros au total pour sauver le secteur automobile français. Le ministre de l’Economie a également assuré dimanche midi sur France 3 que "les projets d'extension au Maroc, en Roumanie et en Russie n'auront pas lieu". Principal objectif : lutter contre les délocalisations en privilégiant l’électrique. "La stratégie que nous soutenons est celle du développement du véhicule électrique en France et notamment dans le Nord", a déclaré Bruno Le Maire. Des promesses qui ne rassurent pas les syndicats du site de Maubeuge qui seront reçus mardi par le ministre.
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