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Vidéo La sœur de Carlos Ghosn a-t-elle bénéficié d'un emploi fictif chez Nissan ?

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Durée de la vidéo : 2 min
Complément d'enquête. La sœur de Carlos Ghosn a-t-elle bénéficié d'un emploi fictif chez Nissan ?
Complément d'enquête. La sœur de Carlos Ghosn a-t-elle bénéficié d'un emploi fictif chez Nissan ? Complément d'enquête. La sœur de Carlos Ghosn a-t-elle bénéficié d'un emploi fictif chez Nissan ?
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Réfugié au Liban, l'ancien PDG de Renault-Nissan est sous le coup de quatre inculpations, pour dissimulation de revenus et abus de confiance aggravée. Mais d'autres soupçons pèsent sur Carlos Ghosn, et sur un emploi présumé fictif offert à l'une de ses sœurs. 

Poursuivi par la justice japonaise pour revenus minorés entre 2015 et 2018 mais aussi pour abus de confiance, Carlos Ghosn est également soupçonné d'avoir fait rémunérer sa sœur pendant treize ans pour des activités de conseil au Brésil... Des activités fictives ?

"Ma sœur... Le contrat de ma sœur. Ils disent : 'Ah ! Il signe un contrat, et elle n'a rien fait' !" s'exclamait-il lors de sa conférence de presse à Beyrouth le 8 janvier, une semaine après sa retentissante évasion du Japon. Selon l'ancien PDG de Renault-Nissan, en tant que présidente de la chambre du commerce à Rio de Janeiro, Claudine Bichara de Oliveira aurait été "un élément clé" de la réussite de Nissan, en participant à la construction d'usines pour le groupe.

"Rémunérée à hauteur de 50 000 dollars par an... et on ne sait pas exactement pourquoi"

Une ligne de défense qui fait tiquer Laurent Léger, chef d'investigation au magazine L'Express. "Ça n'a rien à voir avec les lettres d'embauche de sa sœur, qui lui proposaient d'être conseiller sur les donations effectuées par Nissan." Le journaliste a en sa possession plusieurs de ces documents signés de Carlos Ghosn. "Des sortes de contrats très simples, une page", annonçant la création d'un "conseil chargé d'examiner les activités de donation – on ne sait pas trop à quoi ça correspond". Celui qui est alors le numéro un de Nissan y "propose à Claudine Oliveira, sans dire que c'est sa sœur, un poste de conseillère".

Pour cette activité dont Nissan n'a pas trouvé trace, la sœur de Carlos Ghosn a été rémunérée entre 2003 et 2016  "à hauteur d'environ 50 000 dollars par an, précise Laurent Léger... et on ne sait pas exactement pourquoi". Le groupe automobile suspecte un emploi fictif. "Complément d'enquête" a cherché à prendre contact avec Claudine Oliveira au Brésil. Sans succès...

Extrait de "Carlos Ghosn : attrape-moi si tu peux !", un document de "Complément d'enquête" à voir le 16 janvier 2020.

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