Carlos Ghosn : une liberté très surveillée au Japon
Libre, mais assigné à résidence, Carlos Ghosn est sorti de prison après 108 jours de détention. Son procès n'aura pas lieu avant six mois.
L'accoutrement de Carlos Ghosn le rend difficilement identifiable. L'ancien PDG, qui porte une casquette bleue, un masque et des lunettes, s'engouffre dans une camionnette sans dire un mot. Des hélicoptères de la télévision japonaise poursuivent l'homme d'affaires en direct. Carlos Ghosn se rend au cabinet de son avocat, où une meute de caméras parvient à saisir le visage de l'ex-PDG, qui reste mutique.
Une surveillance drastique
La libération de Carlos Ghosn est assortie d'un contrôle judiciaire particulièrement strict. Ses passeports sont confisqués, il n'a pas le droit de quitter le Japon. Son logement est placé sous surveillance vidéo et gardée en permanence. Il n'a aucun accès à internet hormis chez son avocat. Enfin, son mobile ne lui sert qu'à téléphoner. Carlos Ghosn pourrait rompre le silence dans les prochains jours lors d'une conférence de presse.
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