Du jour au lendemain, Carlos Ghosn est devenu le fugitif le plus connu au monde. Le 30 décembre, l'ancien PDG du groupe Renault-Nissan quittait le Japon où il était assigné à résidence pour la capitale libanaise. Alors qu'il se retranchait dans une villa de Beyrouth, Interpol lançait une notice rouge à son encontre. "Il peut tout à fait quitter le Liban et se rendre dans tous les pays du monde à l'exception de deux d'entre eux : les États-Unis et la Corée du Sud, les seuls pays qui ont conclu des accords d'extradition avec le Japon", explique la journaliste Nathalie Perez, en direct du plateau du 19/20 de France 3.Vers un retour en France ?De là à imaginer un retour en France ? Pas si simple. Dans notre pays, "il est sous le coup d'une enquête préliminaire et d'une information judiciaire pour deux affaires de corruption présumée, poursuit Nathalie Perez. À son arrivée en France, il peut donc être interpellé et présenté à un juge pour une audition". Reste que si Carlos Ghosn décidait de rester à Beyrouth, les enquêteurs français pourraient se déplacer au Liban pour entendre l'ancien chef d'entreprise.