Automobile : les casses auto débordées
Depuis que l'État a doublé la prime à la conversion des véhicules pour les ménages les plus modestes, les casses croulent sous les carcasses.
Dans cette casse de Besançon, à Granges-la-ville (Haute-Saône), les démolisseurs d'épaves tournent à plein régime. Sur plusieurs hectares, dans les allées et les hangars, des centaines de véhicules attendent d'être détruits. Un regain d'activité provoqué par la revalorisation de la prime à la conversion mise en place l'an dernier. En 2018, le ministère de la Transition écologique et solidaire a enregistré 300 000 demandes et recense plus de 60 000 nouveaux dossiers depuis le début de l'année 2019.
Jusqu'à 4 000 euros de prime
Ici, à Reims (Marne), premier tour de piste pour un client à bord de son tout nouveau véhicule. Sur les 6 800 euros que coûte ce véhicule diesel d'occasion, il reçoit une prime à la conversion de 2 000 euros pour une voiture bien moins polluante que la précédente. "On a la conscience un peu plus tranquille", affirme le client, Makram Zarroug. La prime à la conversion s'élève à 1 000 euros pour les ménages imposables, à 2 000 euros pour ceux qui ne le sont pas. Et 4 000 euros pour les ménages non imposables à plus de 60 kms aller/retour de leur lieu de travail.
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