Appartement de Lepaon : "On a été harcelés pour savoir si les syndicalistes étaient tous pourris" (Berger/CFDT)
Alors que le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon s'est justifié ce mardi sur les travaux de rénovation de son appartement, Laurent Berger, leader de la CFDT, réagit plutôt vivement. Il explique qu'il a lui acheté une maison dans une commune dortoir de la banlieue est de Paris, ce qui lui a valu "des sourires moqueurs". "Aujourd'hui je ne le regrette pas", commente-t-il.
Les syndicalistes sont-ils tous pourris ? "On a été harcelés dans la rue", a réagi mardi, amer, Laurent Berger, le numéro un de la CFDT, invité de l'association des journalistes de l'information sociale. Il fait bien sûr allusion aux déboires de son homologue de la CGT, Thierry Lepaon, dont les travaux de rénovation d'appartement ont été payés par le syndicat.
Tout en se refusant à commenter ce qui se passe à la CGT, il dit en avoir bien souffert. Et raconte son histoire personnelle, à la troisième personne : "Laurent Berger, quand il est parti de Saint-Nazaire, il a vendu sa maison et en a racheté une autre en banlieue" . Sans la nommer. Tout juste parle-t-il d'une commune dortoir de la banlieue est de Paris. A l'époque, "j'ai souvent eu des sourires moqueurs, aujourd'hui je ne le regrette pas" .
Laurent Berger, le numéro Un de la CFDT, refuse de commenter ce qui se passe à la CGT... mais pense que ça a fait du tort au syndicalisme
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